Espaces publics, Affaires Privées. Quelle place avaient les lesbiennes et les gays dans la ville du XIXe à la fin du XXe siècle ?
14h00 – Introduction et présentation de Marc Martin et des aîné.e.s : Jean-Pierre Espérandieu (74 ans) et Hugues L. (73 ans).
14h30 – Projection d’un témoignage vidéo de Wannes Dupont, chargé de cours en histoire moderne à Yale-NUS College, Singapore. « Le mal débridé. Une généalogie de l’homosexualité en Belgique», 2015.
14h45 – Sébastien Landrieux, doctorant contractuel en histoire contemporaine. Université de Lille – IRHiS « Des modalités de l’oppression aux modes de résilience : Contribution à une histoire des homosexualités dans le Nord (1890-1985). »
Pause de 20 minutes.
15h30 – Marian Lens, sociologue et fondatrice de l’association L-tour: « La place des lesbiennes dans l’espace public: évolution de la fin du XIX à aujourd’hui »
16:00 – Table ronde & Q&R
16:30 – Drinks & Food
L’espace public urbain et la rencontre clandestine ont toujours été étroitement liés. À Bruxelles, comme dans la plupart des grandes villes, les homosexuel.le.s avaient dessiné une cartographie secrète pour déjouer les lois. Si souvent les hommes faisaient « les tasses » (c’est-à-dire qu’ils draguaient autour des urinoirs), qu’en est -il de la rencontre entre femmes ? À l’occasion de l’exposition de l’artiste Marc Martin à LaVallée, scientifiques, historien.ne.s, militant.e.s retracent le parcours privé de nos aîné.e.s et décryptent une sous-culture souvent dénigrée. Quelle a été la place accordée aux lesbiennes et aux gays dans la ville au XIXe et XXe siècle ?
Prix : gratuit.
Accessibilité : escaliers à l’entrée et/ou aux toilettes. Cette année, la RainbowHouse Brussels met en place un système de “buddies” pour les personnes à mobilité réduite qui souhaiteraient être accompagnées par un.e bénévole, plus d’informations sur http://rainbowhouse.be/fr/projet/pridefestival/.
Mesures COVID19 : le port du masque est obligatoire.