Conférence donnée par L-Tour à l’occasion de la Semaine Internationale des Droits des Femmes
La GPA ? Quelle nouvelle forme de marchandisation – voire de traite – des femmes ?
Panel scientifique et critique sur la Gestation Pour Autrui ou Maternité de Substitution.
Lieu : Beurschouwburg (salle ‘Beurskafee’) – Rue Auguste Ortsstraat 20 – 28 – Bruxelles 1000 Brussel
Planning :
- 15:30 – 16:00 : Accueil
- 16:00 – 18:00 : Conférence
- 18:00 – 19:00 : Questions & Réponses
- 19:00 – 20:00 : Rencontre informelle – Bar
Avec :
Ana-Luana Stoicea-Deram, professeur en politiques sociales à l’Institut de Recherche et de Formation à l’action sociale de l’Essonne (France), membre du CA du CoRP (Collectif pour le Respect des Personnes), et également co-présidente du ICASM (International Coalition for the Abolition of Surrogate Motherhood), analysera la question de la GPA sous l’angle des Droits Humains.
Marie Josèphe Devillers, co-présidente de CQFD et de la CIAMS (Coalition Internationale pour l’Abolition de la Maternité de Substitution), donnera un comparatif législatif et évolutif international de la GPA.
Donatienne Portugaels, présidente directrice du MEFH (Mouvement pour l’Egalité entre les Femmes et les Hommes), membre du CA de l’Université des femmes, fera un état des lieux pour la Belgique.
Marian Lens, sociologue, fondatrice du L-Tour et d’autres associations féministes ou LGBTI (Artemys, membre-fondateur RainbowHouse), assura la modération de la conférence.
Dans le cadre de la Semaine Internationale des Droits des Femmes, la GPA sera abordée sous l’angle des droits des femmes.
C’est un état des lieux international qui sera apporté à la connaissance de toutes et tous.
Le panel assurera l’accessibilité des informations d’une part vers un public non averti, et d’autre part vers une audience plus au fait des réalités de terrains, voire de scientifiques et de politiques qui désirent mettre à jour leurs connaissances en la matière, et agir en connaissance de cause, dans le respect des droits des femmes.
La GPA constitue déjà une nouvelle forme d’exploitation du corps des femmes, et par conséquent des enfants qui naissent de cette manière.
De nombreux pays émergents ont décidé de l’interdire (Inde, Roumanie) du fait des conséquences médicales et sociales désastreuses pour les femmes (mères-porteuses) qui ont été soumises à cette pratique.
Et pourtant, en à peine une trentaine d’années, la GPA est devenue pour ceux qui l’orchestrent un marché mondial juteux estimé actuellement à six milliards de dollars, et qui pourrait poursuivre sa course folle jusqu’à atteindre 27 milliards en 2025.
Ce panel fera l’état des lieux de l’étendue d’une pratique que l’on considère déjà comme une nouvelle forme de traite des femmes et des enfants à grande échelle.
L’objectif de la conférence-débat est d’informer le public et de faire prendre conscience aussi aux personnes de terrain et aux autorités politiques l’étendue des drames et des dégâts occasionnés par une pratique qui est banalisée par les bénéficiaires commerciaux pour pouvoir la faire accepter.
Les mères-porteuses sont en grande majorité des femmes jeunes qui sont poussées pour des raisons économiques ou d’intérêt familial à mettre en danger leur intégrité physique (complications médicales, morbidité, mortalité) ou à se mettre en danger financier (de multiples leurres existent dans un marché qui s’avère souvent mafieux ou dicté par les seuls intérêts de commanditaires peu scrupuleux, abandon des mères-porteuses et des enfants en cas de difficulté,…).
Le constat est pénible sur le plan humain, et l’atteinte aux Droits des Femmes et des Enfants établi depuis plusieurs années, et donc largement étayé.
Vous pouvez réserver vos places à l’adresse email : conferences@l-tour.be.
Entrée gratuite.
La conférence sera enregistrée et diffusée ultérieurement sur notre compte YouTube, et également traduite et disponible sous forme d’articles sur notre site web dans 3 langues (NL, FR, EN).
Accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.
Mesures COVID19