Ces femmes (trop méconnues) qui changent le monde – Nouveaux métiers ? Quels objectifs ? Quels enjeux ? Quels moyens ?
Panelistes – en direct en soirée (via notre lien Zoom et en direct sur la page Facebook de @Ltour) et en rediffusion (via le site web www.l-tour.be)
INSCRIPTION : https://us02web.zoom.us/j/86322699988
Panel : 19h – 21h
Q&R : 21h – 21h30
Avec :
Apolline Vranken – Fondatrice de la plateforme L’architecture qui dégenre et organisatrice des Journées du Matrimoine, auteure du Master « Des béguinages à l’architecture féministe ».
Manon Brulard – Dynamique initiatrice de projets pour visibiliser les femmes, e.a. le Wikithon (Les Grenades), Hack the gender gap ou Equal Street Names & Chayn Brussels.
Anoushka Dufeil – De la collective Noms Peut-être, et ses Ballades féministes et ses actions pour représenter les femmes dans les universités, les rues et sur la carte de Bruxelles.
Estelle Depris – Co-réalisatrice du remarqué podcast sériel Sans Blanc De Rien qui démonte les stéréotypes et les préjugés raciaux, récompensé par la RTBF.
Marian Lens – Sociologue (recherches sur les femmes et les lesbiennes), fondatrice du L-Tour et d’autres associations féministes ou LGBTI (Artemys, membre-fondateur RainbowHouse).
Modératrice : Elie Vandenbussche.
A l’occasion de la Semaine des Droits Des Femmes, diverses oratrices vont être invitées à présenter leurs réalisations, venant du monde militant ou professionnel, couvrant des secteurs aussi différenciés que les domaines du matrimoine, de l’occupation de la ville, de l’information sur le net, de transmission de la mémoire, de l’analyse critique ou de moyens financiers octroyés.
Les femmes ont toujours occupé une place prépondérante comme actrices de changements de société.
Pourtant elles restent considérées comme irrémédiablement « dévouées », bénévoles perpétuelles, silencées dans une société qui ne les conçoit que comme « petites mains », sans aucun besoin spécifique pour réaliser les changements sociaux qu’elles visent, en particulier quand ils les concernent en tant que groupe social spécifiquement discriminé (les « assignées-femmes »).
Quels objectifs visent-elles ? Quels enjeux sociétaux mettent-elles en avant ? Quels moyens trouvent-elles et, à défaut, créent-elles?
De nouveaux métiers leur octroieraient-ils meilleure possibilité d’atteindre leurs objectifs ?
L’objectif est :
• d’éclairer comment les femmes « qui changent le monde » réalisent leurs objectifs. Comment elles créent par ailleurs des moyens et des outils de changement, à défaut de pouvoir y accéder par les voies dominantes ou habituelles ;
• de voir comment elles transmettent ces informations (mémoire), quelle analyse critique et quels moyens pédagogiques elles déploient et développent ;
• de découvrir comment elles créent des ponts de solidarité, pour optimaliser leurs chances de succès et incorporer toutes les dimensions nécessaires aux changements, et prendre en compte toutes les communautés discriminées, d’autant plus si elles sont sur-discriminées.